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L'Ecrimino à l'avant-garde : Me Carlos Ngwapitshi propulse la médiation pénale Congolaise sur la scène internationale.

Joel NZAMPUNGUSun Sep 28 2025

L'Ecrimino à l'avant-garde : Me Carlos Ngwapitshi propulse la médiation pénale Congolaise sur la scène internationale.

Le 25 septembre 2025, à l'occasion de la 4ème édition du colloque annuel organisé à Bruxelles par le prestigieux cabinet Cherchi & De Vos mariapaola cherchi, l'École de Criminologie de l'Université de Kinshasa a brillé sur la scène internationale. Au milieu d'une assemblée d'experts venus de Belgique, d’Italie, de Malte, de Tunisie et de Sicile, c’est la voix de la République Démocratique du Congo, portée par Me Carlos Ngwapitshi Ngwamashi, qui a résonné avec force et pertinence.

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Avocat et chercheur en criminologie économique et environnementale au sein de l'Université de Kinshasa, Me Carlos Ngwapitshi Ngwamashi s'est imposé comme un acteur clé dans la réflexion sur l'avenir de la justice congolaise. Sa communication, intitulée "La médiation pénale en République Démocratique du Congo : une alternative face aux limites du système répressif," a mis en lumière l'engagement de l'École de Criminologie de l'UNIKIN à ne pas seulement analyser le crime, mais à proposer des solutions juridiques et pratiques concrètes pour une société plus juste.

L'École de Criminologie de l'Université de Kinshasa se distingue par son approche prospective, formant des chercheurs et des professionnels conscients des limites du système pénal actuel : lourdeur, lenteur, engorgement et une perception souvent plus répressive que réparatrice. En s'attaquant à ces défis, l'UNIKIN, à travers des chercheurs comme Me Ngwapitshi, prouve son rôle indispensable dans la construction d'un État de droit moderne en RDC.

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La médiation pénale : une opportunité pour désengorger et réparer

Au cœur de la présentation de Me Ngwapitshi se trouve un plaidoyer pour l'institutionnalisation de la médiation pénale en RDC. Il a exposé avec clarté la manière dont ce mode alternatif de règlement des conflits peut transformer la justice : cela permet notamment le désengorgement des juridictions car, en privilégiant un règlement amiable, on réduit le nombre d'affaires portées devant les tribunaux, libérant ainsi des ressources pour les cas les plus complexes. La médiation assure également la réparation effective du dommage en offrant aux victimes une compensation directe et rapide, rétablissant concrètement l'équilibre social. Enfin, elle favorise la responsabilisation de l'auteur, dont l'implication active dans le processus de réparation est une étape fondamentale vers la prise de conscience et la prévention de la récidive.

Un regard acéré sur la criminalité économique

Ce chercheur de l'UNIKIN a particulièrement insisté sur l'utilité de cette approche dans la lutte contre la criminalité économique et financière. Dans ce domaine, une solution extrajudiciaire (restitution, remboursement) peut éviter l'effondrement d'entreprises, préserver des emplois et garantir le retour rapide des fonds détournés, des enjeux capitaux pour la stabilité économique du pays.

Tout en saluant les expériences pratiques existantes en RDC (dans les délits mineurs, la justice pour mineurs, et certaines affaires économiques), Me Ngwapitshi a rappelé la nécessité d'un cadre normatif clair.

La participation de Me Carlos Ngwapitshi Ngwamashi et l'expertise mise en avant par l'École de Criminologie de l'Université de Kinshasa confirment que l'innovation en justice ne viendra pas seulement de l'Europe, mais aussi de la RDC. La médiation pénale, promue par ses chercheurs, n'est pas un substitut au droit pénal classique, mais un partenaire pour l'humaniser et l'adapter aux réalités sociales et économiques modernes. L'école de criminologie de l’Université de Kinshasa se positionne ainsi comme une force motrice dans la quête d'une justice plus rapide, plus pragmatique et plus juste pour tous les Congolais.

JNZ